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Le Fléau des Dieux

Le Fléau des Dieux : 3 Avis



J'adoooooore cette série.
Tout d'abord, le dessin est excellent. Il a un petit toucher ancien, historique qui donne de le crédibilité à l'histoire. C'est de la SF, mais le dessin s'approche de la fantasy. Toucher léger, traits courts, je le qualifierais de dessin nerveux et en mouvement. On suit l'image de manière dynamique, les personnages bougerait presque devant nos yeux. J'adore...

Côté histoire, l'idée de départ était la transposition dans un univers space-op de l'invasion des Huns face à l'empire romain. Cet empire romain, persuadé d'être à son apogée s'est muré dans un immobilisme forcé pour ne pas subir de déclin. Même l'histoire a été modifié pour compléter la propagande d'un empire éternel sans passé, ni avenir.
Et brusquement, dans ce monde feutré, l'irruption de l'invasion des Huns bouleverse tout. Les légions sont totalement dépassées, et pour cause, elles n'ont jamais combattu en 1.000 ans. Les Huns, avec une brutalité féroce, pointent du doigt la plus grande faiblesse de l'Empire, son immobilisme qui l'a rendu lent, paresseux, avachi... Le dynamisme de l'humanité a été perdu pour faire croire à un âge d'or éternel.
Leur chute viendra de cette volonté suicidaire de refuser d'évoluer.

Par delà cette histoire se greffe l'amour entre Flavia et Attila. Et cet amour devra subir la pire des épreuves, puisque pour sauver leur peuples respectifs, ils devront lutter face à face. Combattre de toutes ses forces et de toute sa cruauté l'être que l'on aime le plus dans l'univers, tel est le défi que les deux être doivent relever.
Ce dilemme n'en rend que l'histoire plus palpitante encore.

Enfin, le scénario est bâti à l'envers de manière délibérée. C'est à dire que l'on commencer par le petit bout de la lorgnette, puis on agrandit le champ de vision, pour ensuite embrasser tout l'Empire, puis son passé. L'histoire se déroule devant nos yeux, sans que jamais nous ne sachions où elle peut nous mener.
Tout est inattendu, mais pourtant cohérent au fur et à mesure que le plan d'ensemble se dévoiler.


Note : 20.
(oui je sais, je suis pas très original)

Droopy

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