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Conventions : Chibi Japan Expo 2008

Chibi Japan Expo, le site


Pour sa deuxième bougie, Chibi Japan Expo revient, de façon plus mesurée puisque dans un lieu plus petit, à la halle de Montreuil (cf. le compte rendu de Chibi Japan Expo / Kultima 2007). Exit Kultima désormais rallié à la grande sœur Japan Expo (cf. le compte rendu de Japan Expo 2008), on a juste droit à Chibi. Plus petit certes, mais est-ce vraiment plus mignon ?
Très fière d'avoir décroché deux invitations grâce au concours d'affichage de bannières sur le site, je me suis mise en quête, quelques jours avant le début de la convention, de deux gentils volontaires veinards pour nous supporter. Un véritable challenge entre ceux qui ne sont pas en région parisienne à ce moment-là, ceux qui ont piscine ou anniversaire. Je réussis à convaincre nels, grand ami et supporter de TSD, et le timide cactus, qui supporte difficilement les conventions tant son agoraphobie lui joue des tours. Donc comment ça s'est passé en vrai et tout le monde a-t-il survécu ?

Vendredi

Nous arrivons par le métro ligne 9, que j'ai plus l'habitude de prendre dans l'autre sens, pas trop pressés puisque nous avons près de 30 minutes d'avance sur notre rendez-vous avec nels. Plus on s'approche de la station Robespierre au gré des changements de ligne et plus on plonge, bon gré mal gré, dans l'ambiance narutard et free hug - que, personnellement, je supporte de moins en moins. Ça commence déjà à se free huger sur les quais de métro et je me dis que je vais vraiment devoir prendre sur moi si l'un d'eux tente quoi que ce soit envers ma personne.
En attendant nels, on fait le tour du quartier, qui semble assez sordide en fait, et trouvons la seule borne bancaire du coin. La halle de Montreuil ne paie pas de mine, à côté d'un terrain vague avec une carcasse métallique, prochainement réhabilitée. Pour être "chibi", ça c'est sûr, ça sera plus petit que Villepinte. Il y a déjà une queue monstre, bien gérée par l'organisation. En attendant de pouvoir entrer, nous conversons de choses et d'autres avec nels qui est dans la file d'attente "avec billet", vu qu'on ne s'est pas vus de visu depuis -humm- 2004 (oui, ça fait un bail). Puis nous entrons, chacun de notre côté pour nous retrouver à l'intérieur.
La convention est étalée sur plusieurs étages, ce qui rend la circulation assez contraignante voire quasi impossible à certains endroits. Au niveau 0, exposants pro et marchands, fanzines et jeunes créateurs. Cette partie est assez comparable à Paris Manga. Il y a peu d'éditeurs papier et vidéo, rien à voir avec Japan Expo pour le coup. Cependant, ceux qui sont présents semblent quand même assez satisfaits des résultats de la convention. Les stands marchands ont la part belle, une fois de plus, et offrent pléthore de produits japonisants dont la star était sans conteste Totoro qu'on voit décliné de la petite peluche au portefeuille en passant par la vaisselle et les figurines.

Asian Dolls Style du Japon Style du Japon
sacs sacs Totoro et divers peluches
Bob Money Pet fraises géantes
Keroro Keroro Keroro
vaisselle Totoro figurines Totoro verres Totoro

Les fanzines sont relégués dans un recoin de la halle, sombre et très mal éclairé. On ironise sur un stand de fanzine gothique, plongé dans le noir. Les pauvres. Je cherche le stand Geek Mag pour chopper le numéro 4 Politaku. Je le vois, là, avec sa couverture rouge et son Pikache Guevara ultra révolutionnaire (copinage power). Je laisse mon exemplaire sur le stand pour qu'il soit dédicacé.

Geek Mag Geek Mag 4 : Politaku Sushy House

On fait un tour dans la zone dédiée aux jeunes créateurs. C'est le même principe qu'à Japan, un carré création avec une banderole "Village Jeunes Créateurs" à chaque entrée. Je flashe sur Nekomori qui propose des personnages typés et parfumés.

Fortune Cookie Sushy Deluxe
Imperatrix Nekomori

Retour du côté de l'entrée sur le stand des éditions Kami pour se renseigner sur les horaires de dédicace de Philippe Cardona. Parce que j'ai mes Serge, le hamster de l'enfer à faire dédicacer, moi. Nels fait l'acquisition de toute la série Sentaï School (un cuistre ne lui ayant jamais rendu les trois premiers volumes), dont il aimerait se faire dédicacer un exemplaire dans la foulée. L'auteur est attendu pour 14h-14h30, mais il n'aura pas encore mangé. Directeur Aria est là, fidèle au poste, le temps d'une séance photo (il est si photogénique, je veux le même !), accompagné de l'ondine Aika. Nous convenons de revenir bien avant 14h, on ne sait jamais, et on part faire un tour à l'étage.

Directeur Aria Aika

Au niveau 1, on retrouve principalement les animations : démonstrations d'arts martiaux, origami et montages papier, jeux d'arcade, activités d'associations? Il y a aussi la salle de conférences et la zone dédicaces. Au fur et à mesure de l'ascension jusqu'à l'étage, on sent petit à petit des fumets de cuisine asiatique. Bingo ! Ça vient de l'espace restauration, pris d'assaut à cette heure. On repère quelques chaises libres et on s'installe pour manger un bout. Par là, il y a aussi l'accès aux salles de projection et d'activités et en face la scène cosplay libre dont il est quasi impossible d'approcher pour prendre des photos - saletés de noobs.

Ani Getter Ani Getter bornes d'arcade

On retourne tranquillou au niveau 0 pour la dédicace. On attend un moment. Y a pas grand-monde pour l'instant. L'auteur est arrivé mais il mange, alors on nous distribue des tickets. On reviendra plus tard.
Pour tuer le temps, on refait un tour chez les amateurs qui font des choses d'une qualité souvent étonnantes. Chez Geek Mag, Chibilou est arrivée et nous bavardons (lire l'interview de Chibilou pour le fanzine Geek Mag). Elle est ennuyée parce que je ne lui ai pas donné de sujet pour ma dédicace. Comme elle se met à nous raconter ses cours de japonais et ses difficultés à écrire le mot "chaussette", elle en vient à nous lister les mots incongrus qu'elle a appris dans ses tout premiers cours : chaussette, alligator et apocalypse. Je la mets au défi de me faire une dédicace avec ces trois éléments. Défi relevé !
De retour sur le stand Kami, on se remet à attendre. Nels lit, je regarde les volumes posés devant sous toutes les coutures. C'est là que je relève une faute de frappe dans le titre de la réédition du volume 1 de Serge : Hamsterminator. Par contre, la police des démons passe mieux que dans mon exemplaire de la première édition. Sur le stand, personne ne sait où est l'auteur. Ils essaient de l'appeler sur son portable, mais ça ne passe pas. Ils s'excusent mais n'y peuvent rien. Le temps passe assez doucement. Derrière nous, une petite file se forme. Je trouve que, pour l'instant, il n'y a pas grand-monde par rapport à la queue habituelle pour Cardona. Le type derrière se met à parler. Et là, c'est la cata, l'apocalypse : il est de ceux qui passent leur temps à se vanter de leur vie de "fan stalker" - comprenez "fan monomaniaque d'un seul artiste qui le suit partout et fait dédicacer/signer tous ses ouvrages plutôt deux fois qu'une et explique à qui veut l'entendre qu'il est quasi pote avec l'artiste" (c'pas flatteur du tout, hein). Malheur, deux jeunes filles se font happer dans ses histoires. Karasu essaie de s'isoler en écoutant de la musique car le monsieur a la voix un peu aigüe quant même et surtout désagréable à la longue. Nels entend d'une oreille et moi, je tente un exercice périlleux de survie. Et là, il dit un truc aux adolescentes, du genre « Toi tu feras commercial. ». Nels craque et nous partons dans un fou rire nerveux libérateur. Un peu plus tard, le type tente un acte totalement inconsidéré : il tape sur l'épaule de Karasu, qui n'avait rien demandé, surtout pas ça, et lui lance un : « J't'ai pas déjà vu dans une convention ? ». Karasu esquisse un grognement, le boulet lui fait remarquer qu'il n'est pas très bavard. N'en pouvant plus, je lui lâche qu'on a peut-être pas envie de parler non plus. Surpris, il répond qu'on pourrait être sympa et répondre gentiment, puis il se calme. Fiou, ça fait du bien. Vous allez sans doute me trouver monstrueuse, mais je ne regrette pas. D'ailleurs, si quelqu'un se reconnaît dans ce fan, non, il ne fait pas toujours bon de parler à des inconnus, surtout quand ils n'ont pas envie de parler. Et comme dirait l'autre « No touching! No touching! » (dédicace à Arrested Dev'). C'est tellement mal poli? Enfin bref, il est près de 17h quand Philipe Cardona arrive, tout content d'avoir été au concert JAM Project. Il doit repartir vers 18h-18h30 pour ne pas rater son train, ça fait short. Nels passe le premier, et c'est mon tour. J'ai droit à un Serge tout feu tout flamme. Je lui signale l'erreur sur la réédition qu'il montre tout de suite à son éditeur. J'espère ne pas avoir créé d'incident diplomatique.

dédicace Serge le hamster de l'enfer

Nous décidons de nous mettre au calme, être assis ça fait du bien et puis il faut que les dédicaces sèchent. L'endroit est tout trouvé : le coin jeux de société. De là, j'aperçois la zone tuning. C'est assez drôle, il y a juste deux motos dans un coin tout vide. On s'installe à la table Ghost Stories, qui vient juste de sortir et on se lance dans la lecture des règles du jeu qui sont un peu touffues (bon, moins que celles de Créatures et cultistes). Nous sommes rejoints par un animateur (désolée, je ne me souviens plus de son nom) parce que ça se joue à 4 et il nous explique le déroulement du jeu. Dans Ghost Stories, vous incarnez un guerrier du Tao qui doit protéger son village avec ses 3 comparses d'une invasion de fantômes. Chacun a des pouvoirs particuliers suivant sa couleur. Je peux vous dire c'est plutôt coton et qu'on se fait vite laminer par les fantômes (pas juste parce qu'on est des noobs). Les ennemis sont puissants, difficiles à battre, certains envoient des goules qu'il faut impérativement démolir avant qu'elles n'atteignent une tuile du village (car si 4 tuiles sont désactivées, la partie est perdue !). Au bout de la troisième partie, on arrive à vaincre la réincarnation du boss des fantômes, fiou ! c'est gagné !

Ghost Stories Ghost Stories

Nous repartons alors faire un dernier tour dans les allées du niveau 0. Je récupère ma dédicace de Geek Mag réalisée par Franck qui a subtilement relevé le défi, voyez plutôt :

dédicace Geek Mag

En faisant le tour des stands marchands à la recherche d'un porte-cartes (le mien est déjà plein) ou de barrettes sympa, je craque sur deux peluches et on se laisse tenter par la figurine d'Haruhi version gothic lolita (et on a eu des prix, merci !).

Chacha Blanc Gloomy Bear snow color version Haruhi Suzumiya, Gothic Lolita Version

Le salon se vide un peu - bientôt la fermeture - alors on sort se trouver un resto sympa pour fêter nos retrouvailles *myumy*.
Le retour à la maison est un peu triste, et on est déjà fatigués. Il faut fixer un rendez-vous avec cactus pour samedi et puis dodo.

Retrouvez le compte rendu de cette journée vue par nels.

Samedi

Nous sommes en retard, mais finalement en avance à notre rendez-vous avec cactus. Nous voyons défiler plein d'ados déguisés, la bouche du métro ne désemplit pas. Le pauvre cactus a fait dix fois le tour du quartier avant de nous trouver. Vu qu'il est 11h bien passé, il y a peu d'attente malgré tous les visiteurs que nous avons vus passer.
On commence par un tour tranquille pour montrer à cactus les différentes zones du salon. Côté fanzine, je découvre le numéro 3 de Il était une fin sur le stand de Niddheg que je n'avais pas vu vendredi. Je me fais vanner par la dessinatrice pendant que l'auteur du fanzine me fait un ti dessin d'un personnage qu'elle déteste *huhu*.

dédicace Il était une fin

Passage à l'étage pour manger. On s'installe à côté de la scène cosplay, toujours impraticable. On regarde des gens jouer à Rock Band. Un groupe s'en sort super bien sur Enter Sandman de Metallica. On va voir les jeux d'arcade : Puzzle Bobble, Magical Drop, Space Invaders et consorts sont de retour ! Le jeu Pac Man est hors service. Dommage. Je trouve la démonstration d'arts martiaux assez molle. Pas dû tomber au bon moment. Au stand d'initiation à l'origami et autres montages en papier, on nous explique qu'il faut une heure à plusieurs jours - voire mois - pour certaines réalisations.

Magical Drop Puzzle Bobble
Space Invaders Pac Man
initiation à l'origami Paper craft
mahjong démonstration d'arts martiaux

Comme l'heure du cosplay approche, nous décidons de filer au sous-sol pour accéder à la scène principale. Nous sommes en avance et découvrons le concert qui précède le défilé. Il s'agit d'une représentation de Minyô (musique et chants traditionnels japonais) par Nobuko Matsumiya au koto (instrument à cordes pincées) et Emiko Ota au taiko (tambour). C'est assez étrange au niveau des sonorités du chant. Je tente quelques photos en me battant avec les spots mal orientés.

Nobuko Matsumiya au koto Emiko Ota au taiko

Puis vient l'heure du défilé de cosplay. Nous réussissons à avoir des places au premier rang, c'est plutôt pas mal. Le jury est cosplayé et la présentation des participants se fait en voix off dans le genre hôtesse de l'air expliquant les procédures d'urgence (tout le monde voit de quoi je parle ?). J'essaie de prendre un maximum de photos en évitant les spots qu'on a en plein dans les yeux *argh*. Je suis presque hystérique quand je vois un cosplay de Bender (fan de Futurama inside). Je ne suis pas tellement une habituée des défilés de cosplay, évitant ceux de Japan Expo qui sont trop bondés, mais ça ne m'empêche pas d'avoir mon avis sur le cosplay réussi : il faut savoir occuper la scène pour que chacun puisse faire sa photo (pas toujours facile en groupe), ne pas bouger trop vite tout le temps (sinon on a rien le temps de voir), et bien sûr, savoir ce qu'on fout sur cette put*** de scène éclairée avec plein de gens qui vous regardent et vous prennent en photo.

Défilé cosplay samedi

Yukari de Paradise Kiss Link de Zelda : Phantom Hourglass groupe Futurama

Mes chouchous de cette première session :
- Yukari de Paradise Kiss : costume très réussi et jolie interprétation ;
- Link de Zelda : Phantom Hourglass : la cosplayeuse est toute mignonne et j'ai apprécié le solo d'ocarina ;
- groupe Futurama : presque tous les personnages, des extraits très bien choisis pour un résumé de la série très bien ficelé et puis Bender quoi ! ;
- Sophia et Maestro de Last Exile : très beaux costumes et une interprétation très impériale ;
- une elfe d'une série avec un nom tellement imprononçable que je n'ai pas réussi à retrouver ce que c'était : cette fille est vraiment trop mignonne et gracieuse.

J'ai pas aimé :
- Denver de Denver le dernier dinosaure : certes, il fallait oser, mais ça n'excuse pas le costume pas vraiment bien ficelé, la représentation était très limitée et puis ce générique, j'en ai encore des frissons ;
- Padmé et Obi Wan de Star Wars: Episode 1 : trop brouillon, trop virevoltant ;
- groupe Rozen Maiden : j'ai rien compris oO.

Déjà-vu (id est : même personnage, même cosplayeur, convention différente) :
- Dark Nurse de Resident Evil 2 : déjà vu à Chibi 2007, mais l'interprétation est très bonne même si ça fout un peu les jetons quand même entre Final Fantasy X et Sakura.

Retrouvez tous les concurrents du cosplay du samedi...

On récupère cactus qui s'était assis un peu plus loin et on essaie de s'extraire du sous-sol. Ça prend un moment vu la foule et l'unique sortie (avec des escaliers s'il vous plaît). On décide d'initier cactus à Ghost Stories (je précise qu'il était d'accord) et on se fait laminer méchamment par le jeu, deux fois de suite. Je prends des photos du jeu de figurines sur la table à côté. Monsterpocalypse. J'adore les figurines (y a un Cthulhu like) mais le nombre de dés me fait un peu peur.

Ghost Stories Monsterpocalypse : Deimos-9
jeu de rôle Star Wars jeu de rôle avec figurines

Après notre déculottée, nous errons dans les allées bondées où les vendeurs essaient d'attirer le chaland, qui avec de la musique à fond et une diffusion de concert de j-quelque chose (un attroupement de filles qui hurlent toutes les deux minutes devant la vidéo nous fait fuir très vite), qui en interpelant les gens voire en les attrapant physiquement (ça fait peur oO !). Je les ai bien tous rembarrés, faut pas pousser mémé non plus hein. Entre l'un qui crie "madame !" à mon endroit pour me faire venir sur son stand et l'autre qui essaie de m'attraper pour me vanter ses prix bas, je dis stop ! Visiteuses, visiteurs ! Ne vous laissez pas faire ! Même si vous venez pour la plupart satisfaire votre envie d'achats de japoneries, ne vous faites pas avoir, prenez le temps de regarder et de comparer. Et surtout, n'achetez que ce dont vous avez envie (et dans la limite de vos moyens). N'hésitez pas à négocier (c'est un peu bizarre, mais ça peut marcher).
On finit la journée sur le stand officiel de Monsterpocalypse, mais il est un peu tard pour se lancer dans une partie. Le principe : deux monstres se battent à coup de prises de catch et de pouvoirs spéciaux dans une ville. J'explique aux démonstrateurs ma passion pour Cthulhu. On promet de venir tester le jeu dimanche après le second défilé de cosplay.
Puis au revoir et rentrage à la maison. Dire qu'on ne fera pas de grasse matinée demain non plus...

Dimanche

Pour ce dernier jour, nous sommes seuls, complètement seuls et livrés à nous-mêmes. Pas totalement livrés à nous-mêmes puisque nous avons le défilé de cosplay et le test de Monsterpocalypse au programme. Bref, le but est de s'occuper en attendant 14h. On tente une virée à l'espace presse-VIP, puisqu'on a le droit. Malheureusement, l'ascenseur dédié et réservé à cet usage ne fonctionne pas. Après avoir pris des renseignements auprès de l'accueil (plutôt pas mal au courant de l'affaire), on tombe par hasard sur l'équipe qui met en place l'itinéraire bis et on les suit. Un parcours du combattant junior, bien jalonné. Ça sent la peinture fraîche et il y a encore besoin de pas mal de finitions, mais on est tranquilles pour se poser, manger, faire du tri et des réglages sur l'appareil photo.
Retour au niveau -1 pour le second défilé de cosplay. Nous arrivons juste à temps pour les dernières places libres au premier rang. La présentation est plus traditionnelle cette fois-ci (présentateur sur scène) même si le présentateur cosplayé en Jack de L'étrange Noël de Monsieur Jack - Halloween oblige - est du meilleur effet. Pour ce défilé, ce n'est pas moi qui prends les photos, ce qui me laisse le temps de profiter du spectacle ou de m'ennuyer profondément. Je sais que je n'ai pas beaucoup de défilés de cosplay au compteur mais je trouve ça triste tous ces photographes pro et semi-pro qui viennent à la dernière minute, font leurs clichés mécaniquement et se barrent vite pour aller faire des photos ailleurs. Dommage.

Défilé cosplay dimanche

Mokona de Magic Knight Rayheart Suzaku et Princesse Euphemia de Code Geass Ruby Rhod du Cinquième Element

Mes chouchous de cette seconde session :
- Jack de L'étrange Noël de Monsieur Jack : je sais que c'est l'animateur et qu'il ne concourt pas, mais son costume et son maquillage sont vraiment très réussis ;
- Mokona de Magic Knight Rayheart : tout simplement trop mignon ! ;
- groupe Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE : ils sont si beaux tous les deux et leurs costumes sont très soignés ;
- Princesse Emeraude de Magic Knight Rayheart : joli costume, jolie prestation avec le ruban et l'accessoire ultime pour me plaire, j'ai nommé la peluche Mokona ;
- l'apprenti de Star Wars: Force Unleashed : très joli jonglage avec le sabre allumé, du plus bel effet ;
- Suzaku et Princesse Euphemia de Code Geass : les costumes sont sublimes et ils savent très bien valser ;
- Ruby Rhod du Cinquième Element : une interprétation tout simplement magistrale.

J'ai pas aimé :
- groupe Air Gear : qu'est-ce que c'était long et chiant? ;
- groupe D.Gray-Man : incompréhensible et brouillon ;
- groupe Final Fantasy Crisis Core : ça ressemblait vraiment à rien du tout O.O.

Déjà-vu (id est : même personnage, même cosplayeur, convention différente) :
- Link de Zelda: Twilight Princess : déjà vu à Chibi 2007, avec la même interprétation.

Retrouvez tous les concurrents du cosplay du dimanche...

Le défilé fini, je tape la discut' avec Jack (bon, je ne l'ai pas embêté longtemps). Il m'explique que le costume a été fait par une amie costumière (bravo en tout cas !) et qu'il avait préparé une super chanson pour coller à l'événement mais que ça n'a pas vraiment marché.
Une fois de plus, il faut arriver à s'extraire du sous-sol via les escaliers. Comme il y a beaucoup de monde au cosplay du dimanche, ça prend un temps certain. Direction Play Factory pour notre démo de Monsterpocalypse. A ce jour, il existe six familles de monstres : Lords of Cthul (inspiré des créatures de Cthulhu), Shadowsun Syndicate, G.U.A.R.D. (inspiré des mechas style Gundam), Planet Eaters, Terrasaurs (inspiré de Godzilla) et Martian Menace (inspiré de La guerre des mondes). Coup de bol, je vais pouvoir jouer avec les figurines des Lords of Cthul, Karasu hérite du Shadowsun Syndicate.

Monsterpocalypse Monsterpocalypse : Ares Mothership

Nos unités et nos monstres sont postés dans une ville. Le but est simple : latter l'autre comme dans les films de monstres, à coups de tatane, de projection dans les bâtiments du coin ou de super-pouvoirs. Première phase : faire bouger ou se battre les petites unités (chacune a ses particularités). Deuxième phase : au tour des monstres. On comprend à quoi servent tous les dés, mais ça ne m'empêche pas de faire des jets tout pourris, comme d'hab'. Le démonstrateur qui nous suit est tellement sous le choc en voyant mes résultats aux dés qu'il en tient compte dans ses conseils, genre : « oui, on va mettre un maximum de dés sur le coup ». Je gagne à l'arrachée, Karasu m'ayant honteusement concurrencée dans le lancer de dés pourri. Ce jeu est tout simplement génial. Il s'adresse plus aux geeks et rôlistes qui sont collectionneurs car comme pour un jeu de cartes à la Magic, il faut des boosters pour avoir plus d'unités, de monstres et de bâtiments. Et puis, si on veut avoir les panoplies complètes des créatures, ça peut prendre du temps suivant le bol qu'on a (vu que, bien sûr, c'est à l'aveugle). Convaincus, nous repartons à l'heure de la fermeture, starters et boosters sous le bras.

Bilan : encouragements du conseil de classe

L'organisation était vraiment pas mal ce coup-ci ; c'est sans doute lié à la taille de la convention, plus modeste, donc plus facile à gérer. Espérons qu'ils retiennent toutes les bonnes choses qu'ils ont faites et qu'ils en tiennent compte pour le prochain Japan Expo, ça me plairait bien ça. La mise en place d'une solution pour pallier à la panne d'ascenseur a été très bien menée. Seuls bémols, dus à l'implantation de la convention à la halle de Montreuil : il n'y a pas de distributeurs de billets à l'intérieur, ce qui est plutôt un mauvais plan pour le temple de la consommation japanim' (et il n'y en a qu'un pas loin de la halle, qui sera très vite vide, au grand dam des gens du quartier), et les portables passent difficilement, alors difficile de se donner rendez-vous ou retrouver ses potes.
Il est aussi dommage que si peu d'éditeurs se soient déplacés et qu'il y ait si peu de dédicaces, mais c'est compréhensible : eux non plus ne peuvent pas tout faire et suivre tous les festivals et conventions. A charge de revanche.

Pour ma part, encore une expérience de journalisme Gonzo dont je me serais sans doute passée sur certains points : la foule est toujours aussi pénible à affronter, et bon sang, qu'est-ce qu'il y avait comme monde - sans doute parce que c'était plus proche de Paris, donc plus facile d'accès que la session de 2007 - même le vendredi ! Et ces free hugers qui se vautrent et se complaisent dans des câlins sirupeux et plein de faux bons sentiments. Alors l'envie de crier « Mais prenez une chambre ! Allez faire vos saloperies ailleurs ! » devient très forte et je l'ai dit à la cantonade. Mais je m'égare. J'ai eu de très bons moments à Chibi 2008. J'ai passé la journée avec des amis que j'adore, je suis allée embêter mes fanzineuses préférées, j'ai trouvé les défilés de cosplay fantastiques et je me suis éclatée à tester des jeux de plateau.


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Yadana

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